BIO
Réalisatrice de documentaires et monteuse de films. Basée à Paris.
Après le début de la guerre en Ukraine le 24 février 2022, Faina a émigré de Russie et a commencé à explorer plus en profondeur le thème de l’émigration. Elle est devenue co-autrice de la série documentaire Goodbye, Empire !, tournée en Géorgie, en Arménie, au Sri Lanka et dans d’autres pays où se sont réfugiés ceux qui s’opposaient à la guerre et au régime russe.
En exil, Faina a achevé le montage du film documentaire My Imprisonment, secrètement tourné par la réalisatrice à l’intérieur d’un hôpital psychiatrique. Le film a ensuite été salué par la critique et projeté dans plusieurs festivals de cinéma à travers l’espace post-soviétique.
En 2023, Faina a quitté la Géorgie pour s’installer en France, à Paris, où elle a commencé à travailler avec son co-auteur sur un film post-documentaire consacré aux descendants des émigrés russes en France. Ce projet porte sur la première vague d’émigration après 1917 ainsi que sur la vague contemporaine qui a suivi 2022. Dans ce cadre, un contrat a été signé avec la société de production française Itsi Bitsi Films.
Actuellement, Faina continue de vivre à Paris, travaillant sur son film et montant des projets de films indépendants.
PROJETS CINÉMATOGRAPHIQUES
2020, réalisatrice et monteuse, My Mystery
2023 – présent, réalisatrice et monteuse, Do Not Touch The Exhibits
AUTRES TRAVAUX
PROJETS ARTISTIQUES BASÉS SUR L'OBJECTIF :
ANTI CLONAZEPAM MANIFEST
Beaucoup d’émigrants en Géorgie deviennent dépendants des tranquillisants et d’autres médicaments dangereux. Cette vidéo est une manifestation contre l’utilisation des tranquillisants.
ROUGE, ROUGE, ROUGE
Travail sur les manifestations au Kirghizistan début 2022, photos de personnes handicapées sur fond d’un chiot mangeant sur une tête de buffle, accompagnées d’un poème psychédélique d’Henri Chopin. Cette œuvre aborde le désir humain de sang, l’adaptation rapide des humains face aux situations, lorsque le sang commence à absorber le monde.
26.02.2022
Appel téléphonique entre une petite-fille à Moscou et sa grand-mère à Kiev, deux jours après le début de l’invasion brutale de l’Ukraine par la Russie. Il n’y a aucun malentendu entre elles, elles sont toutes deux solidaires dans leur opinion sur la guerre. Ainsi, cette conversation ne porte pas sur le conflit familial – des choses dont on entend constamment parler après le début de la guerre. Mais en général, il s’agit de la douleur et de l’amour qu’elles éprouvent l’une pour l’autre en tant que proches. Conversation entre deux femmes, accompagnée de plans vidéo abstraits.